Evergreen : Quelles alternatives crédibles à la globalisation ?

Porte-Conteneurs échoué au Canal de Suez.  

Je comprends, l'ironie, l'envie de tourner le sujet en dérision en moquerie. C'est sympathique et ça défoule à pas cher.  Je vais tenter de donner un vais différents sur ce sujet.     

Mais croyez-vous sincèrement que sur cette page d'échanges  facebook , il y a des personnes, dont des travailleurs manuels un peu expérimentés,  qui connaissent mieux que des professionnels ce qu'il faut faire ? 

Quelles sont vos suggestions techniques ?  

Moi, je me lance  par hypothèses : 

1°)  Oui,  et mille fois oui, il faut désensabler  la quille du navire et rien de mieux que des auto chargeuses que vous appelez des pelleteuses. 

2° Oui, il faut des remorqueurs qui vont ensuite le tirer pour le remettre sur sa voie de navigation.  S'ils le font ainsi alors que la quille est dans le sable, les risques de coucher le navires sont fortes et eux, l'ont étudié. 

3° Peut-être faudra t-il ensuite délester le navire de conteneurs  qui sont en pontée pour l'alléger. Technique du transbordement sur de plus petits navires le jouxtant.   

Bien sur ce type de « gigantisme » des navires pose problème en cas d’accident gravissime.  Même s’il y en a très peu comparé aux énormes volumes transportés.  

 

La règle est claire «  On sauve les équipages » le reste on verra. 

Mesures possibles sur des navires de marchandises, mais problématiques sur des paquebots de croisières avec plus de 6000 personnes à bord ! Nous manquons manifestement de navires remorqueurs de haute mer, ils sont bien peu nombreux sur des rails maritimes  difficiles et dangereux. Les gouvernements successifs ne répondent pas aux minimum de progrès sur cette  question, car les couts sont élevés. Ils devraient selon moi être « mutualisés » aux utilisateurs de navires. 

Pour le reste et l’économie, et bien elle est depuis bien longtemps globalisée.  Oui, ce que nous consommons vous et moi  relève d’un passage par voie d’eau,  maritime et/ou fluvial, à 90%.  La question est moins de savoir si c’est bien ou pas, mais de ne pas nier les faits. Oui, ces navires gros porteurs dits PCRP  sont le mode de transport le moins couteux et le plus rapide, coefficient tonnes/transportées. Ils ont pour but de massier les volumes de conteneurs et d une toucher ensuite que quelques ports majeurs en europe.  Le dispach vers les pays et lieux de consommation se fait ensuite par  d’autres voies de communications inter-modales dont le feedering,  des sillons ferroviaires dédiés, le transport routier.

Les rotations de ces navires sont hyper pointues et assez précises,  nous savons à quel jours précis le navire sera au port X ou Y, quels produits seront débarqués et embarqués. Il y a une logistique  globale du lieu de production au lieu de consommation  à faire rêver n’importe quel haut  ou petit fonctionnaires sur la pertinence et l’efficacité de l’organisation. 

Bien sur, on peut ne pas être d’accord avec ce type de fonctionnement, mais qui, qui a prévu de mettre « politiquement » un terme à l’économie globalisée, ainsi donc au commerce maritime pour la faire ? Surtout comment serait alors alors organisée le nouveau schéma la satisfaction de nos besoins ?   

Ma question ne porte pas sur les slogans sur les circuits courts, les re-localisations, les AMAP et autres commerces solidaires dont je suis un adepte à titre personnel pour tout ce qui est possible.  Mais sur  la réalité de l’économie de masse. Lorsque je vois ce que provoque la crise sanitaire comme hostilités sur les changements de comportements, je me dis qu’il va y avoir du grain à moudre  et beaucoup de conflits en vue. 

Est-ce si simple si évident ? Amusons-nous sans nos pelleteuses.  « Je me lève et appuis sur mon réveil made in China, enfile un vêtement fabriqué en Inde, bois mon café brésilien avec du lait Allemand, lis mes messages et communique avec vous sur mes outils informatiques asiatiques, saute dans ma voiture Japonaise »  vous pouvez continuez la journée qui n’est pas encore commencée.