De 2017 à 2022. Les Gauches pataugent !

 C'était il y a quatre ans. Je vais mettre en bas de texte cet article que je publiais sur ma page facebook. 

Bien avant la  très prévisible "Une de Libé" et les déclarations  aussi récentes qu'imbéciles de tous les leaders de cette gauche et écologistes qui croit que détruire Macron va les aider à se qualifier au second tour en 2022. 

Tous y vont de leurs couplets dans l'irresponsabilité  face à la douce montée de la peste brune autour du FN/RN de Marine Le Pen. Oui, j'ai honte de cette gauche qui cache ses insuffisances derrière des critiques malsaines. De cette gauche là qui dérive sur tant de sujets en continuant la politique de l'autruche la tête sous le sable pour ne pas affronter les vrais sujets qui font clivages dans la société. De cette gauche/écologiste incapable de s'unir, de construire un projet commun pour  être au second tour. 

Sauf peut-être JL Mélenchon et ses soumis dont l'égo sur-dimensionné  le laisse encore croire qu'il a failli être président en 2017.   Lui,  continue de nier qu'il n'était "que quatrième" et qu'une qualification ne signifiait pas pour autant la victoire finale.   Je crois que tous les autres, les écologistes Verts, les Socialistes et leurs satellites  savent qu'ils ne peuvent  faire alliance avec JLM ( ces deux gauches irréconciliables existent bel et bien), ils savent qu'ils ne peuvent  être dans les deux premiers en 2022, y compris par une alliance Verts/PS. 

Ce qui se joue, c'est une guère de reconquête du leadership  entre eux pour 2027,  avec toutes les élections intermédiaires en ligne de mire.   Les Verts veulent la suprématie vis à vis du PS, ce qui n'est pas forcément réalisé,  et ensemble ils veulent passer devant JLM et la FI.... Re positionnement. 

A Macron, ils veulent tous,  de LR et du  PS surtout,  à  LFI, PCF et Verts,  faire payer l'éclatement de leur domination ancestrale avec l'éternel jeux des alternances.  Ils l'accusent sans le dire d'avoir brisé leurs zones de confort politique sans se rendre compte que c'est le sens de l'histoire accentué  par ce centralisme  et ce régime présidentiel à bout de souffle.   

Cette gauche/écologiste là, ne dit pas, ne mobilise pas pour que deux démocrates soient au second tour,. Elle banalise M Le Pen après avoir combattu son père en 2002.  Son recul de la politique de la pensée  se conjugue avec son recul électoral. L'histoire dans notre pays et ailleurs, ne lui apprend rien enfermée dans un  esprit de parti  qui ne voit pas les dangers qui nous guettent.   Pour se blanchir elle accuse les autres, le président, d'être la cause de tous les maux.  Y compris sans doute qu'elle n'a pas résolus. 

Sur le rituel du samedi et des Gilets Jaunes.   Qui peut croire que la  période des Gilets Jaunes avec des manifestations quotidiennes et violentes  comme nulle part ailleurs dans le monde et l'europe n'auraient pas existé sans Macron ?   C'est à dire avec MLP,  Fillon ou JL Mélenchon.  Qu'auraient-ils fait de plus, de mieux, de différents en dehors des promesses que seules les oppositions savent si bien faire ?  Ces partis ont à des degrés  divers soutenus ces GJ,  trop heureux d'avoir là des relais de déstabilisation politique d'un adversaire qu'ils ne peuvent battre par les urnes.  Ils sont "complices" de la casse, des clivages, de ce climat de haine qui s'est  répandu  dans la société avec une défiance accrue envers les  politiques dont eux-mêmes.  Ajoutons y toutes les ambiguïtés de cette gauche sur la question de l'Islamisme. Dans ce populisme ambiant, ils font le travail comme des petits besogneux  et Marine Le Pen passe au comptoir électoral. Car c'est elle,  et elle seule,  qui  dans tous les cas bénéficie de ce chaos.  

Sur le Covid.  Ils  n'ont guère été plus brillants, incapables par exemple de condamner  publiquement les dérives, les fakes News, caractérisés par une documentaire abject comme Hold up.  Ils participent au climat délétère  à la construction du chaos car leur obsession politique, la seule, est d'éliminer Macron,  pour renaitre.  J'ai tendance à penser que "la société", les citoyens-électeurs ont beaucoup plus de sagesse. Que cette  immense majorité sait la complexité d'une pandémie mondiale et qu'aucun des donneurs de leçons de service des camps politiques opposés auraient fait mieux.  J'ai toujours tendance à penser, que le fossé se creuse aussi sur ce point avec les politiques vus comme des opposants de services et non comme des solutions collectives pour le bien commun. 

Bien sur que sur le climat, l'écologie, les transitions à faire on peut   dire et faire des reproches à Macron que ça ne va pas assez vite.  Oui, on peut.  Mais on peut aussi  se demander pourquoi,  ni LR et Sarkozy-Fillon, ni Hollande et ses ministres Verts, n'ont abandonné en leurs temps de  pouvoirs absolus,  nombre de projets contestés écologiquement. 

Citons à l'arrache quelques exemples : NDDL, et laisser croitre partout des Zad souvent incontrôlables et terreau des activistes. La centrale de Fessenheim, les centrales à charbon, le big projet d'europa-city du triangle de Gonesse et d'autres grands projets dits inutiles.  Je ne parle pas des transitions à l'oeuvre, sur les habitats, sur la croissance industrielle et écologique des parcs éoliens off shore.... 

Enfin, sur l'Europe.  Qui peut dire que Emmanuel Macron ne compense pas les immenses lacunes et la paresse du précédent gouvernement ?  Même la dessus,  Europe Ecologie fait silence et ne mérite plus son nom.  Elle le fait comme si elle avait une sorte d'obligation à s'opposer et à bien montrer qu'il faut être "contre tout" lorsqu'on est dans l'opposition.  

Je crois que tous ces illogismes politiques là, en aurait fait des syndicalistes plus présents dans la rue que sur le terrain des entreprises. Des syndicalistes qui ne signent pas d'accords dans une entreprise car l'ennemi, c'est le patron et on ne pactise pas avec lui !  

Nous sommes enfermés dans une triste réalité culturelle de la France. Le paradoxe d'être le pays le plus contestataire et aussi le plus conservateur.  C'est ce que me disaient bien souvent des syndicalistes européens  au sein de l'ETF-ITF  inscrits eux,  pleinement dans la pratique du dialogue social et des négociations.  

  Alors, voilà, je me suis un peu perdu, donc je reviens à cette gauche- écolo si prévisible et pose ci dessous un texte pré électoral de 2016. Il a quatre ans et pas une ride ! 



" Hallucinant !  Ces éléments de langage repris en boucle par les Hamonistes, les EELV de Jadot et les FI de JLM. " Macron est le marche pied de Le Pen" Ils fondent leur "analyse" sur le fait que c'est la période Hollande - Valls qui fait monter le FN et que Macron va la prolonger préparant le terrain du FN pour 2022.

Bien sur dans tous les pays européens ou monte l'extrême droite, c'est la faute à (?) ... aux Etats Unis (?). Cette gauche reine des promesses non tenues, devrait nous indiquer son modèle, le pays ou ne monte pas les idées extrêmistes....
Taper ainsi sur Macron est dangereux, car avant 2022, il y a 2017.
"N'importe quel candidat battrait Le Pen au second tour' disent-ils ( sondages), mais ils ignorent qu'il faut d'abord se qualifier et là, ils ne citent plus les sondages qui les mettent entre 10 et 14%.
Je me demande s'ils ne souhaitent pas plutôt Le Pen que Macron...Pourtant ils vont avoir tout le temps de préparer un magnifique projet de l'union des gauches - écologistes et de l'emporter en 2022, trois mois c'était court pour marier les insoumis de JLM, les socialistes et les écologistes, cinq ans ça devrait aller non ?

Emmanuel Macron a raison de ne pas entrer sur ce terrain, il s'adresse aux électeurs, à tous sans "discrimination"

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