Qui suis-je et pourquoi ces Chroniques ?

Bonjour à toutes et tous, 


Je suis depuis quelques années sur le réseau Facebook, un peu sur Twitter.  

J'ouvre aujourd'hui ce blog en remerciant  mon amie Michèle qui m'y pousse depuis des années


et son fils  Pierre  qui  est le support technique, l'ingénieur de ma démarche. 


Ces " Chroniques "  vont avoir pour but de faire connaitre, soit une réaction sur l'actualité, une opinion de fond, des récits sur des sujets qui me sont chers  tels le syndicalisme, le dialogue social en péril, l'économie, la politique, l'écologie, le centralisme que nous subissons et bien sur l'Europe  pour laquelle un changement d'ambition devient une nécessité absolue.  


En quelques mots, qui suis-je ? 


J'avais vingt ans en 68 et on peut  donc dire que je milite pour les choses publiques, le bien commun, l'écologie pragmatique,  depuis plus d'un 1/2 siècle.  


Fils de paysans et d'ouvriers, je n'ai pas fait d'études et suis donc modestement à classer parmi les autodidactes.  Parmi ceux qui ont commencé le travail manuel d'ouvrier dès l'âge de 14 ans, pour connaitre essentiellement deux métiers dont celui de docker sur le port de Saint-Nazaire pendant  trente quatre années et d'y avoir longtemps  exercé des responsabilités syndicales. 


Très vite,   j'ai eu cette soif de "savoir" de "connaitre".  Ce fut une période  riche sous la houlette bienveillante de personnages  hélas trop peu connus,  tels Jacques Duboin fondateur des thèses de l'économie distributive, de Joseph Pastor qui les a prolongé dans le mouvement ouvrier,  et  de syndicalistes atypiques  comme Jules-Victor  Godeau, Charles Loriant, oeuvrant  principalement dans le secteur privé et concurrentiel. Une inestimable richesse  pour moi ou j'ai  croisé les premiers militants  de l'écologie et inévitablement les mouvances actives de l'extrême gauche  de la période de mes vingt ans sans jamais m'y perdre. 


J'entends par ces "Chroniques "   animer des échanges  sur tous ces points. Le faire dans le cadre du respect  mutuel. Surtout pas, si possible,  dans cet insupportable   tombereau de haines, de petites phrases, de condamnations sans  vergogne et  à priori que l'on trouve trop souvent sur les réseaux sociaux. 


Bref, je suis pour le débat, l'analyse, la recherche de solutions dans une société qui porte en elle le poids de toutes ses contradictions et ses complexités. Je n'ai pas envie de venir grossir les rangs  de la facilité, de ces zones de confort,  ou on joue à compiler des sujets vus exclusivement comme des problèmes. Ce sont des pratiques ou on additionne la recherche de coupables de nos problèmes bien souvent avec une rapidité digne d'un appareil  photo.  Ce n'est pas mon jardin ! 


Je n'aime pas vraiment et je combats, cette facilité à accuser des individus ou groupes de personnes organisées en associations, en partis, en syndicats, en mouvements, les désignant sans  diagnostics  sérieux comme coupables "bienvenus" de tous les maux de la terre.   


Pas de position binaire, pas de discussion avec un entre-soi confortable, pas de sujets idéologiques tabous. Je souhaite juste essayer de tenir des réflexions, des débats, des  confrontations et si possibles d'en faire des initiatives partagées par le plus grand nombre. Construire les changements utiles,  si possible, avec les autres, mais surtout pas contre eux. 


Vous comprendrez tous que je ne suis pas dans une "posture" politique,  je préfère être ce qui ressemble à un livreur  d'utopies réalistes et gratuites.   

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